PROJET ARC SPECIAL !

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😆 Juste pour dire que c’est une blague ! 😆
On m’a dit que ça se voyait pas toujours si c’était une blague. . . :dry:
Ça fait du bien de rire un peu, en tous cas ça me fait rire ! 🙂
[color=#000000] Je me suis permis cette caricature de ceux qui fabriquent des arcs avec des bouts de bois que je n’utiliserai même pas comme piquet de clôture et même pas comme bois de chauffage, vu les formes biscornues.
J’ai remarqué que c’était à la mode de faire des arcs de caractère comme ils disent.
J’ai d’ailleurs déjà dit sur ce forum je crois : « C’est l’archer qui doit avoir du caractère et pas l’arc »
Je n’ai rien contre ceux qui font ça, ni contre cette pratique amusante. Je ne veux pas critiquer ce défi, c’est un choix respectable, d’autant plus qu’il est beaucoup plus difficile de faire un arc avec un bois de forme atypique, avec des nœuds et défauts en tous genres, que de faire un arc avec un bois parfaitement droit sans aucun défaut.[/color] 😉
Je connais un compétiteur qui tire toujours, je crois, avec un piquet d’acacia, trouvé couché parterre sous l’herbe humide et dont l’aubier était presque tout pourri. Il est parti d’un bois parfaitement droit. Un défi qui paye.
Les arc « snakies », en forme de serpents, en Osage, cultivés sur piquets pour les former pendant des années, sont superbes. Ce sont des arcs issus de mémoires de légendes en Osage tout de même et pas pour autant plus performants.
Un bois très réflex donne envie de faire un arc qui laisse imaginer qu’il aura beaucoup de rendement grâce à sa forme naturelle. J’ai essayé plusieurs fois et suis parfois obligé de le faire encore, je n’ai jamais trouvé de différence de rendement par rapport à un arc droit. Par contre j’ai toujours rencontré des difficultés pour la fabrication. Pour le tracé, si c’est sur le ventre, il faut écraser la douelle sur un établi avec un serre joint au centre, si c’est pour tracer sur le dos, il faut aplatir avec un serre joint à chaque extrémité et parfois un autre en plus. Ça ne facilite pas le travail. Tout ça pour faire un arc identique à un arc tiré d’un bois droit. Il faut bien utiliser des douelles parfaites, sans nœuds et autres défauts, même si elles sont super réflex.
J’ai constaté que beaucoup d’arcs préhistoriques retrouvés étaient extraits de billettes de petite section (moins de travail pour enlever du bois) , sans nœuds et je pense que ces billettes étaient bien droites. Au sein d’une même espèce, il y a des arbres à arc et d’autres qui ont d’autres usages.
Je pense que les préhistoriques cherchaient à obtenir un super arc et pas un arc délirant de caractère.
Je pense qu’ils ne faisaient des arcs que dans des super bois, excessivement sélectionnés.
J’essaie de faire un peu pareil et surtout je n’ai pas envie de produire des arc moyens, pleins de défauts. Je suis plus dans la quête de l’arc parfait, le Graal ! :woohoo:
Je n’ai pas envie de passer du temps (plus de temps) à faire un arc plein de défauts.
Je préfère passer moins de temps, il y a assez de finesses et de difficultés comme ça pour ne pas en rajouter, et chercher l’arc parfait. B)
Si j’étais en plein désert en situation de survie, je coupe un Jujubier assoiffé pour chasser un Lézard.
Si j’étais au nord de la Taïga, je couperai un saule nain pour chasser le Lemming.
Là c’est pour de la survie, si non c’est pas un défi pour moi. 😉