Yukon archéologie !!
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Redbow, le il y a 5 années.
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26 octobre 2015 à 14 h 14 min #1022
Redbow
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Salut les Préhistos !
Il s’en passe des choses dans le Yukon !
Bonne lecture …http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/sites-archeologiques-des-plaques-de-glace-du-yukon/
Extrait de ce site :
« Pendant des millénaires, les chasseurs autochtones du Yukon ont poursuivi le caribou dans les montagnes durant les mois d’été. Échappant à la chaleur et aux insectes harassants, de petits troupeaux de caribou pouvaient toujours être trouvés sur les plaques de glace alpines.
En 1997, deux hommes chassant le mouflon au sommet d’une montagne dans le sud du Yukon ont trouvé une zone d’excréments de caribou gelés, là où des caribous n’ont pas été vus depuis plus de 100 ans. Cette découverte a engendré l’un des projets archéologiques les plus excitants au Canada depuis des dizaines d’années.
Des températures d’été anormalement chaudes ressenties dans toute l’Amérique du Nord au cours des années 1990 ont rapidement fait fondre les plaques de glace alpines dans la chaîne Côtière du sud du Yukon. Alors que la glace alpine se retirait, des excréments préservés, des os et de l’andouiller provenant de troupeaux de caribou autrefois considérables, furent mis au jour. Des armes appartenant à d’anciens chasseurs de caribou, presque complètes et bien préservées comme on en voit rarement en archéologie, ont également émergé de la glace.Pendant des millénaires, les chasseurs autochtones du Yukon ont poursuivi le caribou dans les montagnes durant les mois d’été. Échappant à la chaleur et aux insectes harassants, de petits troupeaux de caribou pouvaient toujours être trouvés sur les plaques de glace alpines. Au cours de plusieurs milliers d’années de chasse au caribou, des armes furent perdues ou abandonnées dans la neige molle de l’été, et se sont retrouvées en peu de temps incorporées dans la glace permanente au sommet de la montagne.
Depuis la première découverte des sites des plaques de glace en 1997, plus de 180 anciennes armes de chasse ont été récupérées dans 23 plaques de glace du sud du Yukon, avec plus de 1400 ossements animaux. Les éléments faits de bois, d’os, d’andouiller, de tendons et de plumes de plusieurs de ces artéfacts ont été préservés, alors qu’ils survivent généralement rarement dans le répertoire archéologique. De plus, étant donné que ces artéfacts sont faits de matière organique, ils peuvent être directement datés avec des techniques au carbone 14 (contrairement aux outils de pierre). Jusqu’à ce jour, plus de 200 dates au carbone 14 ont été obtenues à partir d’artéfacts et de restes d’anciens animaux trouvés dans les plaques de glace. Le plus ancien artéfact est le segment d’une javeline de chasse datant de plus de 9000 ans.
La collection des plaques de glace du Yukon contient certains des plus fins exemples archéologiques de propulseurs lance-javelines (parfois appelés atlatls) et d’arcs et de flèches préhistoriques jamais trouvés au Nouveau-Monde. Elle a de plus fourni aux archéologues des informations importantes sur la technologie et la chronologie des armes de chasse. Le lance-javelines était en usage pour la chasse de 9000 à 1200 ans avant aujourd’hui environ, lorsqu’il fut subitement et entièrement remplacé par l’arc et les flèches. Certaines des javelines et des flèches dans la collection des plaques de glace sont tellement bien préservées qu’elles ont encore des pointes, de la peinture d’ocre rouge, des plumes et des liens faits de tendons.
La préservation organique exceptionnelle dans les plaques de glace du sud du Yukon a rendu possible un certain nombre d’autres études scientifiques portant sur des sujets tels la génétique des caribous, leurs changements de diète, le paléoenvironnement et la contamination atmosphérique par des métaux lourds.
Depuis les premières découvertes au Yukon en 1997, des plaques de glace archéologiques ont été retrouvées à de nombreuses locations alpines à travers le monde, notamment en Alaska, aux Territoires du Nord-Ouest, en Colombie-Britannique, au Colorado, au Wyoming, en Norvège et en Suisse.Les plaques de glace du sud-ouest du Yukon se situent à l’intérieur ou tout près des territoires traditionnels de six Premières Nations du sud du Yukon : les Premières nations de Carcross/Tagish, Champagne et Aishihik, Kluane et Kwanlin Dün, ainsi que les Conseils des Ta’an Kwächän et des Teslin Tlingit. Le caribou est une figure très importante de l’histoire orale et des récits traditionnels de toutes ces Premières nations, et leurs traditions orales contribuent à l’interprétation de l’histoire humaine associée avec les plaques de glace alpines. Les six Premières nations participent à la recherche sur le terrain et aux investigations scientifiques depuis le début du projet. Elles considèrent cette recherche comme une occasion pour leurs citoyens, et plus spécialement les jeunes, d’être impliqués dans l’étude de leur histoire, et aussi de créer des liens entre la science et la communauté. »
MOTS CLE :
archéologie yukon
En anglais :
yukon birch dart
yukon ice patch
http://www.tc.gov.yk.ca/publications/The_Frozen_Past_the_Yukon_Ice_Patches_2011.pdf26 octobre 2015 à 14 h 14 min #1023Redbow
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ARCTIC INSTITUTE OF NORTH AMERICA (AINA) :
http://arctic.ucalgary.ca/ARCTIC VOL. 57, NO. 3 (SEPTEMBER 2004) P. 260–272
Ethnographic and Archaeological Investigations of Alpine Ice Patches in Southwest Yukon, Canada
http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic57-3-260.pdfARCTIC VOL. 65, SUPPL. 1 (2012) P. 118–135
The Archaeology of Yukon Ice Patches: New Artifacts, Observations, and Insights
http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic65-S-118.pdfARCTIC VOL. 65, SUPPL. 1 (2012) P. 1–21
Archaeological Investigations of Alpine Ice Patches in the Selwyn Mountains, Northwest Territories, Canada
http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic65-S-1.pdfARCTIC VOL. 52, NO. 2 (JUNE 1999) P. 214–219
In Pursuit of Prehistoric Caribou on Thandlät, Southern Yukon
http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic52-2-214.pdfConférence de Mr Greg Hare (senior archaeologist for the Yukon Government. ) :
http://tedxtalks.ted.com/video/The-leading-edge-Greg-Hare-at-T27 octobre 2015 à 11 h 04 min #1034Zeanluc
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Merci pour ces informations riches, avec la fonte un peu partout dans le grand Nord, les découvertes vont se multiplier, faut-il encore qu’il y ait des programmes de recherches pour sauver un maximum de choses ….
28 octobre 2015 à 1 h 29 min #1041Redbow
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Déjà mentionné ci-dessus :
ARCTIC VOL. 57, NO. 3 (SEPTEMBER 2004) P. 260–272
Ethnographic and Archaeological Investigations of Alpine Ice Patches in Southwest Yukon, Canada
Auteurs : P. GREGORY HARE, SHEILA GREER, RUTH GOTTHARDT, RICHARD FARNELL, VANDY BOWYER, CHARLES SCHWEGER and DIANE STRAND
http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic57-3-260.pdfJ’ai traduit une partie de cette publication :
« Dart Shafts » page 263 :
« Hampes des sagaies :Il y a une variabilité considérable dans l’échantillon de fûts de sagaies dans la collection du Ice Patch Research Project. Les hampes vont du très fin au très robuste ; les sagaies sont d’une seule pièce de bois ou sont composite et équipées d’avant-fûts détachables ; certaines sont construites avec expertises tandis que d’autres sont assez grossières.
Les dimensions des sagaies sont très variables.
Parmi les 8 hampes de sagaies complètes ou presque, la longueur maximale est de 194 cm (JcUu-1:. 16, figure 1). La variation du diamètre le long de la longueur de la sagaie semble être une caractéristique déterminante ; la plupart des hampes peuvent être caractérisées comme longue et effilée, avec la section la plus épaisse ou plus lourde à l’extrémité distale où se fixe la pointe. Il est visible que la plupart de ces sagaies étaient très flexible et devaient osciller fortement lorsqu’elles étaient propulsées. Un certain nombre de sagaies cependant, sont plus uniforme en épaisseur mais plus courtes, indiquant qu’elles avaient été utilisés comme des projectiles plus rigides. La plus grande extrémité distale observée mesure 1,54 cm de diamètre (JdVb-2: 9), tandis que l’extrémité proximale observée la plus petite mesure 0,46 cm de diamètre (JcUu-1: 18), une mesure considérablement plus petite que l’extrémité proximale moyenne d’une flèche. En regardant les extrémités, il est souvent possible de déterminer si les sagaies ont été fabriquées à partir de tiges ou de bois refendu.De 43 fûts de sagaies,
44% (n = 19) sont fabriqués à partir de bois fendu,
32% (n = 14) sont fabriquées à partir de tiges,
23% (n = 10) n’a pas pu être identifié.Dix-sept fûts de sagaies ont été examinés au microscope par Gregory Young de l’Institut canadien de conservation (Young, 2000) pour déterminer le type de bois.
Parmi ceux-ci,
70% (n = 12) ont été identifiés comme de bouleau (Betula sp.),
Deux étaient en épicéa (Picea sp.) (12%),
deux étaient en saule (12%),
et une sagaie était en érable (Acer spp.) (6%) (tableau 6).Alors que l’érable peut sembler hors contexte dans le Yukon, l’érable Douglas ou Rocky Mountain Maple (Acer glabrum Torr.) a été signalé sur les cols de montagne de basse altitude reliant la côte de l’Alaska, à moins de 75 km vers le sud (Bruce Bennett, Yukon Department of Environnement, comm. pers. Hare 2000).
Ethnographiquement au Yukon, le bouleau est le bois préféré pour les arcs, des raquettes, et d’autres objets de valeurs de la culture matérielle (cf., Legros, 1981: 494ff). Un autre aspect de la technologie implique la fabrication de sagaies à partir d’un seul morceau de bois ou de sagaies composites constituées d’une hampe et d’un avant-fût assemblés par un biseau simple et ligaturées de tendon.
Une sagaie dans la collection (JcUu-2: 1) est composée d’au moins trois sections, jointées au milieu et jointées pour un avant-fût (manquant) à l’extrémité distale. C’est peut-être un exemple d’une réparation sur une hampe de sagaies.
Alors que les parties centrales ont été récupérés plus fréquemment que les extrémités proximales ou distales des sagaies, huit proximale et 13 extrémités distales des hampes de sagaies ont été identifiés. Les extrémités proximales sont caractérisées par la présence d’une petite cupule conçue pour accueillir le crochet du propulseur (Fig. 2). Les extrémités distales ont été identifiées généralement par la présence d’une encoche à l’extrémité de la tige, destiné à recevoir un pointe de pierre (Fig. 3). La seule exception à cette encoche apparemment standard était une sagaie de 152 cm (JcUu-1: 17, figure 4.) avec une extrémité en biseau simple destinée à accueillir un avant-fût en bois ou en os. Huit des 13 parties distales identifiés sont effectivement des avants-fûts de sagaies: cinq sont faites de bois et trois de bois de cerf. Un avant-fût en bois de cerf (JcUu-2:. 21, figure 5) est un morceau massif barbelé d’un seul côté avec 35 barbes au total et mesure 39,5 cm de long et 2,2 cm de large. L’artefact est fendue à son extrémité distale pour l’insertion d’une pointe en pierre, tandis que l’extrémité proximale se rétrécit en biseau. Curieusement, les dommages d’impact semble être présents à l’extrémité proximale. Trois des fûts de sagaies présentent des traces d’ ocre. Neuf possèdent encore des liens en tendons, et un certain nombre d’entre elles ont également des restes de plumes ou d’empennage.
(….)
Chronology for Throwing Dart Systems page 265 :Chronologie de l’usage du propulseur
La disponibilité des artefacts organiques de la collection Ice Patch Research Project offre la possibilité de dater directement l’utilisation de sagaies et de propulseurs. La sélection d’objets pour la datation reposait sur la présence d’au moins une caractéristique sans équivoque de la technologie des sagaies: une cuvette à l’extrémité proximale d’une sagaie, un grand diamètre avec une encoche d’ emmanchement sur l’extrémité distale d’une hampe ou préhampe, hampe de diamètre supérieur à 1,20 cm, ou une section médiane mesurant plus de 100 cm.
En tout, ces critères ont permis d’identifier 28 artefacts échantillonnés pour une datation AMS au carbone 14.
Les dates varient de 8360 ± 60 BP 1250 ± 40 BP, avec la majorité des dates comprises entre 4700 et 3200 BP (voir les tableaux 2 et 3).
Le plus ancien artefact dans la collection (JhVl-1: 32) est un segment médian mal référencé d’un hampe de sagaies (en quatre morceaux). La construction, et les variations stylistiques et dimensionnelles observées dans la collection du Ice Patch Research Project ne semblent pas suivre une évolution chronologique.
Tout au long de la période, les tiges et bois fendus ont été sélectionnés pour la production des hampes en nombre à peu près égal, et il n’apparaît pas de préférence évidente pour une hampe simple ou composite.
Le bois de bouleau est préféré tout au long de la période d’utilisation du propulseur (tableau 6). La prépondérance de l’encoche sur les hampes de sagaies indique que les pointes de pierre étaient l’armature préférée.
Dans la collection, seulement cinq sagaies comprennent des parties en os ou en bois de cervidé.Celles_ci :
JhVl-1: 1 pointe en bois de cervidés datée à 7310 BP Fig. 8
JcUu-1: 21 pointe de bois de cerf sans ardillons datée à 3870 ± 40 BP;
JcUu-2: 21, avant-fût massif en bois de cerf (Fig. 5) daté de 4360 ± 40 BP;
JhVl-1: 28 avant-fût en bois de cerf daté à 3880 ± 40 BP;JcUu-1: 17 une hampe de sagaie complète de 152 cm de long avec un biseau à l’extrémité distale. Le biseau, avec le tendon bien conservé, a été conçu pour accueillir une pointe en bois de cerf biseautée. Cette hampe de sagaie est intrigante car elle est datée à 1260 ± 60 BP. Avec cette date, elle représente la dernière apparition de la technologie du propulseur et apparemment correspond à la période de transition des pointes en pierre aux pointes en os / bois de cerf et à l’adoption de la technologie de l’arc. »
28 octobre 2015 à 11 h 27 min #1044Redbow
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Cadeau 🙂
Carcross/Tagish First Nation, Champagne and Aishihik First Nations, Kluane First Nation,
Kwanlin Dün First Nation, Ta’an Kwäch’än Council, Teslin Tlingit Council
ICE PATCH ISSUE 2 spring 2005
http://taan.ca/files/uploads/2015/04/Icepatchnewsletter2005_lowres.pdf
Plumes sur les sagaies et les flèches :
Des chercheurs de la Smithsonian Institution à Washington, DC ont étudié les plumes associées avec les armes.
Deux sagaies (vieilles de 4000 et 4600 ans) portent des plumes de canard et des plumes de pic flamboyant (colaptes auratus) tandis que des plumes d’aigle ont été utilisées sur une flèche de 450 ans. Des plumes de hibou des marais (asio flammeus), de faucon gerfaut et de lagopède à queue blanche (lagopus leucura) sont également présents dans la collection.28 octobre 2015 à 11 h 29 min #1046Redbow
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:woohoo:
17 novembre 2015 à 19 h 12 min #1260KROM
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SUPER ARTICLES !
Je croyais que l’on avait jamais retrouvé des hampes de sagaie….
c’était valable pour l’Europe…….
Au sujet de l’article : ARCTIC VOL. 57, NO. 3 (SEPTEMBER 2004) P. 260–272
Je cite :
[i]« Le bois de bouleau est préféré tout au long de la période d’utilisation du propulseur (tableau 6).
La prépondérance de l’encoche sur les hampes de sagaies indique que les pointes de pierre étaient l’armature préférée.
Dans la collection, seulement cinq sagaies comprennent des parties en os ou en bois de cervidé. »[/i]
Des hampes en bouleau, résineux, saule, j’ai l’impression que le froid ne laissait pas pousser d’autres espèces.
Mon avis sur les pointes de sagaies en pierres, c’est que ce sont des pointes de chasse.
Je crois que les pointes en bois de cervidés sont des pointes cibles, pour l’entrainement,
sauf si elles sont équipées d’armatures en lamelles de silex.
En Europe on retrouve principalement des pointes en bois de cervidés et plus rarement en pierre.
Actuellement les chasseurs à l’arc en France on plus de pointes cibles que de pointes chasse.
(Ne comptons pas les tireurs à l’arc en général.)
On a retrouvé des pointes de sagaies en bois de cervidés plantées dans des os (omoplate, vertèbre..),
je pense que les chasseurs on tiré leurs sagaies d’entrainement, faute de mieux…
Une pointe non coupante peux traverser un animal sans problème, mais peux aussi n’occasionner
aucune blessure (à la fakir) ou faiblement blesser et perdre l’animal qui s’enfuit et va mourir plusieurs
jours après.
Le principe de la chasse à l’arc c’est de couper pour produire une hémorragie, je crois qu’à la sagaie
au paléo c’est pareil.
Dans les 4 états des USA où on chasse à la sagaie et propulseur, il fixent des pointes de flèches de chasse.
C’est mon avis…..
Bravo pour ta recherche ! ! !17 novembre 2015 à 23 h 23 min #1290Redbow
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Ah merci Bernard !!! 😉
Des sagaies ou fragments de sagaies ont également été trouvées dans le sud-ouest des USA :
http://basketmakeratlatl.com/wp-content/uploads/2012/04/NA-Dart-Mainshaft-Materials-List1.pdf10 janvier 2016 à 21 h 20 min #2018KROM
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De retour de la chasse, je viens de voir des poils de Chevreuil coincés entre la pointe et
la hampe comme sur la photo précédente.
Je viens de relire tout le sujet et tous les articles et vidéo.
L’article Basketmakeratlatl, le dernier, où il y a aussi une liste des bois utilisés, ils mentionnent
qu’ils sont persuadés que la River Cane était utilisée par les Aztèques plus que ce qui a été retrouvé
( un fragment), peut être à cause du climat humide de l’Est.
Par contre, il est mentionné que des sagaies et des flèches tirées sur des Espagnols à l’embouchure
du Mississipi, seraient faites avec des hampes en Gynerium saggitatum.
Le texte extrait du lien précédent de Redbow :
« The above list includes only definitive identifications for pre-columbian artifacts, mostly from the Western US where drier conditions lend to perishable artifact preservation. Hare et al. also looks at artifacts melting out of the Yukon ice. Some may wonder why River Cane (Arundinaria sp.) is not on the list. Cushing reported a cane dart fragment in his excavations at Key Marco, though it should be further analyzed. Artifacts from the Ozark Bluffs also likely represent cane darts (Pettigrew 2012). In any case the humid climate of the East is likely the only culprit in its exclusion. Based on the Aztec codex imagery, which appear to represent cane darts, we may also believe forms of it were popular in Mesoamerica. Garcilaso de la Vega (Swanton 1938) mentions darts used against the Spanish near the mouth of the Mississippi, made of, « a firm rush, though spongy in the center, from which they also make their arrows. » This may be Arrow Grass (Gynerium saggitatum). »Gynerium sagittatum.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canne_fl%C3%A8che
C’est cette plante à la mode dans les pelouses 😆 😉
10 janvier 2016 à 21 h 40 min #2020KROM
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Amazonian style long arrows :
http://paleoplanet69529.yuku.com/topic/53032/Amazonian-style-long-arrows-any-advice-appreciated?page=2#.VpKVAM_SncsC’est un peu loin du Yukon…
7 février 2018 à 2 h 08 min #7947Redbow
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Beaucoup plus proche une étude sur les armes en Alaska :
Date:
January 31, 2018
Source:
University of Washington
Summary:
Researchers have reconstructed prehistoric projectiles and points from ancient sites in what is now Alaska and studied the qualities that would make for a lethal hunting weapon. By examining and testing different projectile points, the team has come to a new understanding about the technological choices people made in ancient times.« Alaskans used atlatls (a kind of throwing board), Janice Wood used a maple recurve bow to shoot the arrows for greater control and precision. »
https://www.sciencedaily.com/releases/2018/01/180131144448.htmPayant :
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305440317301590En français :
http://www.hominides.com/html/actualites/choisir-son-arme-de-jet-en-fonction-de-sa-proie-prehistoire-1203.php8 février 2018 à 17 h 40 min #7950KROM
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Chez toi, c’est comme au Yukon actuellement ou alors tu es en Alaska ? 😉
29 mai 2018 à 9 h 27 min #8781KROM
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Onze petites pointes en silex racontent la chasse aux chevaux il y a 23.000 ans
Pointe composite 23 000 ans Prés de Laure dans le VarCa fait peur ces pointes, et je ne voit pas réellement l’utilité pour la chasse… à moins que le tranchant soit à l’avant et à l’arrière… pourquoi pas…
http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b368.html
Il est dit que la pointe est en os, mais pour les reconstitutions ils n’avaient peut être pas assez d’os et ils ont fait ça en bois de cerf.5 septembre 2018 à 11 h 25 min #8960Redbow
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Encore de nouvelles découvertes :
« Herkes believes it’s the first full atatl spear ever found in Yukon. It’s believed to be at least 1,000 years old. »
https://www.cbc.ca/news/canada/north/yukon-atlatl-ice-patches-1.4809947
https://www.cbc.ca/news/canada/north/yukon-ice-patches-unesco-nomination-1.4459595
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